Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf
Charlotte Sorensen
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Sujet: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf Ven 5 Fév - 10:30
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This is what it's all about, no one can slow us down. We ain't gonna stop until they throw us all out. Hell can't handle all of us, so get your bottles up. Drinkin' every drop until it all runs out. Ft. @Percival Blackburn
Derrière les volets soigneusement fermés pour une fois, j'entendais s'élever ces bruits dont je ne me lasserai jamais. Le doux bruit de cette onde que j'imaginais venir flirter avec ces langues de sable qu'elle effleurait de sa marine caresse avant que de se soustraire, la belle garce. Un peu plus loin, perdu dans l'infinité du ciel j'entendais les oiseaux froisser leurs ailes en un chuintement étrange mais qui n’amena pas moins à mes lèvres un sourire presque alangui. J'étais chez moi. Dans un réduit où, de toute évidence les objets avaient conquis la majorité du territoire… mais chez moi quand même ! Un endroit où nul ne pourrait jamais venir troubler ce délicat, vraiment très délicat moment, où la petite chatte paresseuse que je suis s'extirpe mollement de dessous sa couette. Lentement, toujours très lentement. Car bousculer ma petite bouille d'ange avant que je n’aie eu le temps de descendre mon premier litre de café et de me griller au moins deux clopes… Me brusquer avant ces deux étapes essentielles à mon équilibre c'était juste l'assurance de me voir me muer en une fraction de seconde et jusqu'à la fin de mon cycle soit mon coucher, en une chose que je ne pourrais décrire que comme étant l'enfant horrifique d'un gremlin et d'un gros blob. Le tout livré avec l'arsenal des mauvais jours soit la tronche de travers, l'insulte en mode mitraillette et pour les moins chanceux mon genou dans les parties intimes. Rapide, absolument pas sexiste puisque femme comme homme finissaient par en braire et…
- « Putain ! »
La sonnerie, stridulante, de ce réveil qui périt ce matin là en ne faisant pourtant rien d'autre que son office. Le bruit de ce pauvre braillard venant se fracasser contre le mur et….
- « Mais… C'est quoi ….ça encore ?! »
Entendez par là que je venais de sentir remuer contre ma cuisse une chose assez chaude pour être identifiée comme vivante, pas assez poilue pour être un chat que je n'ai de toute façon pas et… Les rouages de ma tête qui se mirent presque à grincer sous ma calotte crânienne tant ils semblaient rouillés après la façon dont je les avais une fois de plus imbibés les pauvres la veille. Hier soir… mais qu'est-ce que j'avais pu encore foutre pour ne pas m'en souvenir et, surtout, me retrouver avec un parasite glué à moi ?! Oh putain ! Un jour il faudra vraiment que j'arrête de lever le coude… et, dire ça à mon âge, c'est proprement pathétique… Bordel ! On ne fait pas vœu de sobriété quand on n'a même pas encore atteint le quart de siècle ! Déjà que je ne suis pas sûre que ma cervelle et ma raison aient remarqué qu'elles avaient passé l'âge de raison…
- « Bah, elle est où ma chambre ?! »
Ah oui… retenez la double morale de mon infortune du jour ! Ouvrir les yeux trop vite le lendemain d'une nuit d'ivresse… Et certainement de bien d'autres excès vu le carillon qui s'en donnait à cœur joie dans mon pauvre petit crâne… Ouvrir les yeux trop vite après une telle débauche était vraiment la pire des idées ! Surtout quand, comme en témoigne si parfaitement mon questionnement si candide que j'en rirais volontiers si je me souvenais seulement de comment l’on fait, on se rend compte que l’on est à l'évidence pas chez soi. Pas de livres ni même le moindre pc en vue ? Et, noyé dans le brouillard de mes dernières brumes d'ivrogne, un escalier montant vers une mezzanine sous un plafond si haut que j'en eus le tournis.
- « Putain mais je suis où ?! »
Question légitime, certes, mais cependant pas celle que je me serais posée en premier si j'avais été un peu plus alerte. Cependant elle me revint vite la coquine quand la chose se remit à remuer et, même à émettre des borborygmes qui me firent soupirer et inspirer profondément avant que de m’aventurer à passer la tête sous le drap que je soulevais du bout des doigts. Et là, j'avoue je haussais un sourcil et me serais presque maudite de ne pas avoir le plus petit souvenir de cet appendice viril qui, lui, n'avait absolument rien de petit. La vache ! Ou devrais-je dire le taureau ? Oh ! L'heure n'est plus à la contemplation mais à la fuite. Mon étalon commençait à remuer de partout et il était hors de question que je sois encore là quand monsieur et ses envies se réveilleraient ! Déjà que je devais franchement être dans un sale état pour ne pas m'être barrée plus tôt je n'allais pas en plus m'infliger le câlin crapuleux du matin plus ces conneries de civilités et ces promesses de se rappeler auxquelles seuls les candides trop romantiques croyaient ! No fuckin' way !
- « Ça commence bien.. »
Avais-je dit en ramassant mon haut… ou, plus exactement ce qu'il en restait ? Mais ce type était un sauvage ou quoi ?! Pas franchement le temps de me questionner plus avant. Et vu mon état et la distance entre la porte et moi aucune chance que je réussisse à l'atteindre avant que monsieur ne me voit. Magnifique ! Mon amant d'un soir qui bâillait à me donner des envies de l'imiter et qui, sans même se rendre compte que j'étais en mode chat statue de l'autre côté de son plumard, se levait en se grattant le paquet - on soulignera l'élégance…- et se dirigeant vers ce que je pariais être les toilettes. Ok. Courir aux quatre coins de la pièce pour mieux ramasser ce qu'il me restait de vêtements. Manquer de me rétamer la gueule sur le plancher au moins trois fois en les enfilant. Et me précipiter vers la porte avant que de freiner des talons en réalisant que j'oubliais mon sac. Revenir en courant et en râlant dans la pièce principale, choper ledit sac et… finalement opter pour une sortie discrète par la fenêtre. Enfin discrète…
- « Fais chier ! Saloperie de journée de merde ! »
Avais-je glapi, à moins que ce ne soit grogné quand, dans un bruit sourd et plutôt lourd, je tombais à la renverse et me retrouvais les quatre fers en l'air, les seins à l'air et mes cheveux tombant en pagaille sur le bitume de la rue. Note pour moi-même : toujours regarder où donne la fenêtre quand on veut se faire la malle sans même avoir eu le temps de finir d'enfiler son blouson. Une main que je portais à mon crâne pour m'assurer qu'il était encore entier, mes pieds qui retrouvaient le trottoir et … en parlant de pieds. Un sourcil qui se haussait, mon nez qui se retroussait et ma main qui venait en visière abriter mes yeux. Ceux que je relevais pour mieux suivre le fil partant de ces deux pieds devant lesquels je venais de m'écraser. Deux jambes, jusque-là tout allait bien c'était un humain. Un buste caché sous un pull qui me fit la plus étrange des impressions. Le col d'un blouson qui ne fit que renforcer un malaise que je ne compris qu'en découvrant les traits de celui qui ne bougeait ne ni parlait.
- « Évidemment.. »
Évidemment il fallait que je le connaisse… Non mais sérieusement ? Je sais que cette ville est genre ridiculement petite mais quand même ! Les probabilités que je tombe sur un type que je connais… non, je ne le connais pas on a juste baisé une fois…. Quand bien même les mathématiques vous le diront les chances que je retombe sur le Schtroumpf là, ici et maintenant et en de telles circonstances… Non mais elles frôlaient le zéro absolu ! Alors pourquoi il faisait mentir les maths lui hein ?! De quel droit ?!
- « Heu… vous allez me prendre pour un fou mais… vous n'auriez pas vu une fille ? »
Ma tête qui passait légèrement au-dessus de ce buisson derrière, limite dans, lequel j'avais plongé en entendant la porte s'ouvrir. Mes yeux qui imploraient de ne rien dire et de ne pas me balancer. Un couple de vieux, visiblement amusés par ma situation il est vrai comique, qui passait en pouffant de rire. Quand ils eurent disparu au coin de la rue et que j'eus fini de me battre avec mon blouson, je relevais le nez pour me trouver face à une bouille de troll farceur, certes, mais celle où scintillaient les plus beaux des yeux bleus. Bon, note je ne sais même plus combien : penser à aller voir un doc car ppur penser des niaiseries pareilles faut que je sois en état de choc. Moi qui soufflais sur les brindilles dans mes cheveux eux-mêmes en mode pétard et moi qui grommelais, d'un ton évidemment pas aimable
- « Tu comptes m'aider ou t'es devenu débile ? »
Finissais-je de ronchonner alors que, m'étant quand même assuré que l'autre taureau ne risquait pas de revenir, je tentais de remettre en place mes fringues et, ceci fait, je le regardais. Mon nez qui remuait à la manière du lapin et mon doigt qui venait tapoter mes lèvres alors que mon pied battait le pavé au rythme de mes pensées.
- « On a baisé tous les deux, non ? »
Evidemment qu'on avait baisé ! Et même que je m'en souvenais très bien. J'avais adoré ! Mais, ça, il n'était pas obligé de le savoir.
- « C'est quoi ton nom déjà le Schtroumpf ? Gauvain ? Arthur ? »
Non. C'était Percival. Ça non plus je n'avais pas oublié. Mais ça non plus il ne le saurait pas. Mes mains que j’enfonçais dans mes poches et la rue que je traversais pour aller vers le café et mes pas que je ne suspendais que pour mieux passer mon regard par-dessus mon épaule et le siffler avant de lancer
- « Hé ! Lancelot ! T'attends quoi ? Ramène tes fesses ici ! J'ai envie d'un café et j'aime pas boire seule ! »
C'était vrai. Mais ce qui était aussi vrai c'est que, ce matin mon café c'est avec lui que je voulais le prendre. La ferme !
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Percival Blackburn
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Sujet: Re: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf Ven 5 Fév - 22:07
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Donwell désespérait Percy. Il pouvait rien dire. Il avait pas le droit d'ouvrir sa gueule. Theo faisait de son mieux. Fleuriste, vraiment ? Il avait du mal à y croire. Il avait l'air plutôt bien inséré dans sa vie dans ce patelin. Percy, lui, il devait encore trouver un taff. Sinon son agent de probation allait lui tomber dessus à bras raccourcis. Sauf que merde, il avait pas envie de vendre des fleurs - déjà il y connaissait rien et en plus, il avait pas une gueule de putain de vendeur. Et il avait pas trouvé grand chose comme proposition d'emploi. Il devait éviter les emmerdes. Mais putain, cette ville entière était emmerdante. Il était en train de zoner, cherchant où il pourrait aller lâcher son CV, parce qu'un putain d'ex taulard, personne en veut, même pas pour récurer des putains de chiottes d'un putain de fast-food, quand une scène assez incongrue s'était déroulée devant ses yeux. Au moins, ça lui avait tiré un sourire. Une fille qui s'barre par la fenêtre ? Eh, d'ordinaire, c'est le gars qui fait ça, pour pas se faire chopper par le copain ou garder à déjeuner. Percy a franchment envie de rire quand la voix parvient à ses oreilles. En même temps que la vue. Okay. Il s'attendait pas à ça. A peine le temps de sourire que le Jules d'un soir se pointe. Envolée la demoiselle. « Nope, désolé, mec. Semblerait qu'elle s'soit barrée fissa. » Son sourire est peut-être un peu narquois, mais le gars le voit pas. Le type repart. Percy croise les bras en entendant la demoiselle. « T'as l'air de gérer. Et j'suis déjà débile. » Il leva les yeux au ciel. « Ouais, et tu m'as foutu dehors aussi sec. Enfin. Non. J'ai eu l'temps de me rhabiller. » Il ricane. « Jolie sortie. 10/10 pour la vue. 7/10 pour le style. 7/10 pour l'exécution. » Il se fout de sa gueule, ouais. Et elle le lui rend bien en écorchant son prénom. Evidemment, elle lui servait la coutumièr vanne sur la légende arthurienne. Putain, la prochaine fois, il utilisera que son surnom. Et il laissera pas trainer ses papiers à la vue. Quoi que. Arès, c'est pas forcément mieux. « Alors, déjà, tu m'siffles pas, gamine. » qu'il grogne entre ses dents, foudroyant la blonde du regard. Il regarde sa montre. Il devrait pas accepter. Il devrait plutôt aller chercher un taff... Oh et puis qu'ils aillent tous se faire foutre. « J'viens que si c'est toi qui paye, Guenièvre. » Il a tôt fait de la rejoindre. Il se frotte machinalement le menton. « Tu t'es gourrée, gamine. J'm'appelle Galaad. » Il ricane de nouveau et lui fait un clin d'oeil. « On s'est fâchée avec son Jules ? » Il s'moque, goguenard. Putain, combien de fois il s'est retrouvé à sa place ? Probablement un peu trop pour qu'il puisse ouvrir sa grande gueule. Mais cette fille le fait marrer. Elle a un tempérament de feu. Et c'est un bon coup. Et surtout, elle lui offre une putain d'excuse pour repousser l'échéance qui lui pend au nez. Même s'il le sait, il va pas pouvoir rester longtemps une putain de sangsue à vivre aux crochets de Theo. Il s'dit que Theo aurait mieux fait de pas venir le chercher. Franchement, qu'est-ce que Percy pouvait lui apporter de bon ? Que dalle. C'était un vrai nid à emmerdes. Et il était incapable de changer. Theo, c'était devenu un mec bien. Même s'il y avait chez lui une tristesse d'un genre que Percy connaissait pas vraiment. Ce n'était pas le bleu habituel. Charlotte, elle était étrange. Quand il la regardait, il voyait un maëlstrom de couleurs différentes. Il n'y en avait pas de prédominante. Un peu de marron, d'ocre, de jaune, de noir. Du violet aussi. Et... un peu de bleu. Un vrai kaléïdoscope. Même si, faut dire, on ne ressent jamais qu'une seule émotion à la fois. Il savait pas trop quoi en penser.
Cosmoballerina
Charlotte Sorensen
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Sujet: Re: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf Sam 6 Fév - 14:58
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La voix de ma gourmandise d'une nuit trop alcoolisée que je découvrais tandis que, planquée dans mon buisson je devais me museler moi-même pour ne pas tout bonnement hurler de rire. Ces jambes puissantes mais décidément trop poilues à mon goût que je voyais et l'envie qui, une seconde ou peut-être même bien deux, me vint de pencher ma bobinette pour mieux découvrir sa face. Était-il mignon ou son attribut le plus intéressant était-il celui dont je ne parvenais toujours pas à me souvenir ? Pourtant… pourtant c'est l'autre que je me surpris, et m'agaçais d'autant plus, à observer. Il y avait quelque chose chez ce type qui me perturbait vraiment. Ce petit quelque chose qui scintillerait de ses plus mornes lueurs derrière le masque si volontiers moqueur de ses grands yeux bleus. Quelque chose dans sa dégaine et sa façon de se mouvoir. L'envie trop bien affichée pour ne pas être réelle d'envoyer promener le monde comme celui-ci avait certainement dû l'envoyer chier. Ça c'était la ravissante façade. Celle du mauvais garçon… celui qui devait faire se pâmer plus d'une fille, ça c'était certain. Et je ne sais pas ce qui m'insupportait le plus en cet instant : détester et mépriser ces greluches pour ne voir en Percival qu'une image aussi ridiculement réduite d'un être que je devinais presque déjà bien plus complexe… Ou ne serait-ce pas plutôt à moi que je rêverais de foutre une claque pour penser tout cela, et je le crains bien plus encore, d'un garçon dont je n'avais que faire ? Je confirme : dès que je serai seule je me foutrai une bonne grosse tarte dans ma tronche de courge !
- « Débile et feignasse ? Dis-moi t'en as beaucoup d'autres des qualités ? »
Ma langue que je mordais pour mieux ne pas hurler de rire. Mes sourcils que je fronçais pour durcir un peu ces traits que je sentais un peu trop désireux de fondre en une expression que j'imaginais déjà si douce que j'en vomirais si je le pouvais. Ou c'était les relents de la veille qui venaient se rappeler à mon estomac et me demandaient encire aimablement de manger solide pour une fois ?
- « Parce que t'aurais voulu rester pour le café peut-être ? Je j'imaginais plus du genre à te tirer par la fenêtre, je me trompe ? »
Un clin d'œil presque complice et l'aube d'un sourire à mes traitresses de lèvres. Elles faisaient généralement super bien la gueule alors pourquoi elles décidaient de sourire là et maintenant ? Pourquoi ?! Non… pour… lui ? Ok, demain j'arrête de boire !
- « Fallait demander qui sait : j'aurais peut-être même pu t’offrir le croissant ?»
Un haussement d'épaules alors que j’extirpais un paquet de Lucky de ma poche en portais une à mes lèvres et lui lançais ensuite accompagné de ces quelques mots
- « Tiens à défaut je t'offre les clopes. »
Je commençais déjà à m'éloigner quand je me stoppais et, mes deux index pointés vers lui j’ajoutais en riant de toutes mes dents
- « Et dis-moi merci de t'avoir jeté et non d'avoir balancé tes fringues par la fenêtre… Du septième cela aurait fait mal ! »
Honnêtement je ne sais pas ce que j'espérais ou attendais en le quittant sur un trottoir pour mieux le héler de celui d'en face. Mais ce que je sais c'est que je fus presque surprise de le voir me rejoindre. Contente aussi mais, ça, je vais le mettre sur le compte de mes excès de la veille. Il est des choses que mon cerveau, même en mode éponge, ne saurait tolérer.
- « Tu es mignon quand tu grognes Galaad l'ancien.»
Mon visage qui venait se coller si près du sien qu'il dut sentir mon souffle à sa peau et à chacun de mes mots. Mon doigt qui se leva pour venir se poser sur le bout de son nez avant que, dans un éclat de rire sonore et musical, je ne lui pince la joue et ne laisse mes lèvres frôler les siennes quand, glissant jusqu'à son oreille elles y murmurèrent
- « Si je t'offre un croissant tu montes la note de mon style à huit ? »
Puis , me reculant je courais jusqu'au café et poussais la porte de mes fesses quand l'attirant à moi en saisissant le col de son blouson, mes yeux rivés aux siens
- « J'aime le dix pour la vue, au fait. » je le repoussais et ajoutais en me détournant « Mais évite de m'appeler gamine, tu veux ? J'aime bien tes couilles et ça me ferait suer de tes les briser. »
L'air outré de la femme qui sortait quand nous entrions et ma langue bien rose que je lui tirais avant que d'aller m'installer à la table la plus reculée. Quand la serveuse arriva avec les cartes je pris sagement la mienne et, laissant Percival lire la sienne je demandais à celle qui sembla s’en étonner
- « Je vais prendre un petit déjeuner complet avec supplément de pancakes, du sirop d'érable et les oeufs miroirs je vous prie. Oh ! Et un jus de grenade plutôt que d'orange, merci. Et, avant, pourriez-vous me servir un double scotch et sec. Ecossais, Lagavullin millésimé. »
Puis, après qu'elle eut demandé avec effarement à mon invité ce qu'il prendrait je picorais des olives vertes et demandais
- « Je ne suis pas réputée pour ma diplomatie donc… Après le café, les civilités et toutes ces conneries… Ca te dit qu'on aille remettre ça chez moi. ? »
J'avais envie de lui pourquoi le cacher ? En plus en pleine journée il aurait certainement pas envie ni le temps de s’incruster ! Au pire on matera Nerflix.
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Percival Blackburn
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Sujet: Re: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf Lun 8 Fév - 18:02
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Percy leva les yeux au ciel face au ton de la demoiselle. « Askip j’suis plutôt un bon coup au lit. Et j’suis doué pour m’faire la malle. » Il avait ce petit sourire goguenard dont il se départissait rarement. Cette fille était imbuvable. Elle avait un peu trop de gouaille. Comme lui, en fait. C’était pas une précieuse. Percy appréciait son caractère, même si actuellement, elle l’agaçait. « En général, je tente d’abord la porte. Histoire d’éviter d’embrasser un buisson au passage. Tu d’vrais essayer. » Ce qui la rendrait peut-être un peu plus aimable. Ou pas. Il lui retourna son clin d'œil. Ouais. Lui aussi il se faisait la belle avant l’heure. Lui aussi faisait partie de ceux qui s’éclipsent plutôt que d’entamer courtoisement une relation. Des fois, Percy, il se demandait ce qui clochait chez lui. Il avait jamais cherché à nouer des liens avec les autres. Mais il n’était pas sociopathe pour autant - il avait plus ou moins réussi à déchiffrer la définition de ce mot. « M’ach’ter avec une viennoiserie, vraiment ? » Elle lui tendit ses clopes. Il reconnut le logo rouge familier, alors il en prit une qu’il glissa entre ses lèvres avant de dégainer son vieux Zippo. « Merci. » C’est peut-être un connard, mais il est pas mal éduqué… Pas trop. Il a des bases de politesse. Il la fixa et secoua la tête. « J’ai l’aérodynamisme qu’une enclume. » Il ricana. Il la surprit en la rejoignant de l’autre côté de la route, près de l’entrée du café. Ouais, d’ordinaire, il se laissait pas aller à fraterniser. Sauf que cette fois, il avait bien envie de jouer le jeu de la demoiselle. Peut-être qu’il s’en mordrait les doigts. Peut-être pas. Il se la jouait un peu boudeur et blasé mais cet intermède était plutôt le bienvenue. Pour ne pas dire totalement. Percy se fit embarquer par la tornade. Il savait pas sur quel pied danser avec elle. Vraiment. Elle était… Il n’avait pas les mots pour la décrire. « Peut-être même un neuf si tu fais mieux qu’un croissant… Ok la mouette. » Il ricana, plus pour se donner contenance qu’autre chose et la rejoignit à la table où elle s’était installée. Il s’installa, un peu gêné et prit la carte. Charlotte commanda de quoi contenter un régiment, si bien qu’il perdit un peu le fil de ce qu’il était en train de lire. La serveuse avait l’air plutôt surprise. « Pour moi ce s’ra un café noir, des oeufs brouillés avec du bacon, s’il vous plaît. » Charlotte n’attendit que la serveuse s’en aille vers la cuisine pour lui proposer ni plus ni moins qu’un plan cul. Il eut du mal à se retenir de rire. Il haussa un sourcil, amusé. « Normalement, c’est pas l’ordre inversé ? D’abord le sport en chambre et après, la bouffe ? » Enfin, l’invitation était tentante… Au pire, il pourrait toujours aller chercher du taff plus tard. Pour ce qu’il en avait à foutre. Ça m’va. T’auras pas à me foutre dehors, t’inquiètes. Je compte pas m’incruster. » Les choses étaient claires. « J’ai envie de dire, j’suis carrément merdique pour les civilités. Donc, au pire, on graille et on s’enjaille. » Il se demandait quand même ce qu’elle pouvait bien lui trouver. Ok, il était peut-être un bon coup, mais il était aussi un sale con et il faisait strictement aucun effort pour que les gens pensent le contraire. C'était le meilleur moyen pour qu’on lui foute la paix. La serveuse revint avec leurs commandes et Percy ne put s’empêcher de se marrer quand il entendit son propre estomac gargouiller. « Ok. J’ai la dalle, j’avoue. Ben, euh… Bon app ? » Il attaqua son assiette sans plus de considération. « J’espère que t’avais pas filé ton numéro à ton Jules d’un soir. Parce qu’il avait l’air franchement déçu d’ta disparition. » Ce qui serait franchement cocasse.
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Sujet: Re: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf Mar 9 Fév - 20:34
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- « Oh mais c'est que sa seigneurie le Schtroumpf a des prétentions ! »
Mes bras que je croisais un instant sur ma poitrine tandis que ma cigarette virevoltant au bout de mes doigts je ne me gênais pas pour laisser mon regard le plus moqueur, et non dénué d'un bien de concupiscence, errer le long de ce corps dont j'avais bien épousé les courbes. Cette peau contre laquelle la mienne s'était si bien réchauffée qu'elle s'était embrasée. Je ne lui dirais jamais, préfèrerais même me faire none plutôt que de le reconnaître, mais j'avais aimé sentir Percival me découvrir, esquisser la moindre de mes lignes du bout de ses doigts comme de ses lèvres. J'avais exulté de pouvoir en faire de même avec son corps à lui. Des amants, des maîtresses… J'en avais eu plus d'un et d'une. Certains m'avaient faite gémir de plaisir. D'autres m'avaient laissée encore plus froide que si j'avais passé une heure sur la banquise du pôle sud. Mais vraiment très rares étaient ceux qui avaient su me laisser un si bon souvenir que, parfois, j'avais encore à ma peau le fantôme de leurs caresses, le parfum de leur peau. Percival était de ceux-là. Et je décidais de manière tout à fait illogique et partiale que je le détestais pour cela. Non mais pour qui se prenait-il !
- « Si tu te tires avant le rappel comment tu peux savoir si tu es réellement aussi bon que tu le penses ou que tu vaux plus qu'un croissant même pas fourré aux amandes ? »
Non, je n'étais pas gentille et je n'entendais pas le devenir. La gentillesse n'était que la plus abjecte des faiblesses. Parce qu'elle vous fait rêver d'autre chose, d'un autrement qui ne se réalise jamais. La gentillesse c'est cette bêtise qui fait de vous une proie. Et puisque la vie est une jungle alors est-il réellement utile de préciser que seuls les prédateurs s'en sortent ? Non… Je mens. Enfin, oui, la vie est une jungle. Mais si je me montrais aussi hostile avec Percival c'était tout bêtement parce qu'il me plaisait. Sa répartie qui mettait la mienne au défi. Sa verve et son humour presque plus corrosif que le mien. Mon dieu ! Dans une autre vie et sous d'autres cieux lui et moi aurions même pu être jumeaux de bâtardise et de bêtises… A choisir je préférais largement l'idée de m'envoyer en l'air avec lui que l'idée étrange de faire de lui mon confident et toutes ces choses que les frères se doivent d'être pour leur sœur. Enfin je crois. Non ? Et si la petite voix dans ma tête qui me susurrait ces niaiseries selon lesquelles on pouvait aussi baiser, bouffer un croissant et se parler… Si cette saloperie de voix pouvait se la boucler, merci !
- « C'est con en fait. »
Avais-je commencé à dire alors que je riais de bon cœur à ses paroles. J'aimais l'auto dérision : elle était si rare ! Un rond parfait de fumée qui quittait mes lèvres pour mieux s'en aller polluer l'air et se déformer. Et un vent de sincérité qui soufflait dans mes mots suivants
- « Si toi et moi on était un peu moins bâtards alors on aurait presque pu finir potes t'imagines ? »
Un rire que je glapis alors que je venais dans son dos et me hissais sur la pointe des pieds pour mieux venir glisser ma tête au creux de son épaule
- « Tu m'aurais appris à me crasher comme une enclume, je t'aurais enseigné comment plonger pour mieux bouffer du buisson en salade… Nous nous serions moqués de tous ceux et de toutes celles qui finissent toujours par nous maudire quand ils découvrent que nous nous sommes tirés… »
Oh oui ! Cela aurait été amusant ! Même moi je ne pourrais le nier. Mais… Mon regard qui dériva malgré moi jusqu'à celui qui m'avait surpris en me suivant et que j'avais eu la faiblesse de chambrer. Parce que c'était toujours plus simple de rire que d'être sérieux. Plus lâche, peut-être, mais plus facile de prétendre se moquer que d'admettre que l'on pourrait s'intéresser. Parce que, oui, il m'intriguait. Il passait sa commande et se montrait sans doute bien plus raisonnable que je ne l'aurais été si les rôles avaient été inversés. Il était mon invité après tout alors pourquoi se gêner ? Ce n'était pas comme si lui et moi étions à cheval sur les politesses hein ! Non, nous ne l'étions pas. Mais… mais il m'avait quand même remerciée pour la clope, non ?
- « Hum… œufs et bacon je suis à dix ou faut rajouter des pancakes ? »
Et pour la toute première fois depuis que nos routes s'étaient si inopinément recroisées je ris de bon cœur. Et sans la moindre once de moquerie ou de défi. Je ris parce que j'étais heureuse de le voir déguster son plat comme je le fis du mien. Les couverts en l'air et les crocs en avant. Je ris parce que ça faisait du bien de rencontrer quelqu'un que ma conduite n'offusquait pas. Quelqu'un qui quand je lui proposais de baiser sans aucune autre promesse que celle d'un orgasme et de ses échos me répondait avec la même spontanéité que j'avais eu en demandant. Percival n'était pas un homme comme les autres et cela me troublait. Me faisait peur aussi. Peur car il me faisait déjà bien trop sortir de ma zone de confiance.
- « Bon app Percival !»
Ce morceau de bacon frit que je disposais sur un pancake avant que d'arroser le tout de sirop d'érable et de croquer dedans à pleines dents. Et j'étais d'ailleurs en train de déglutir le tout quand je me rendis compte que je venais de l'appeler par son prénom. Mon nez que je plongeais dans mon whisky pour mieux cacher mon agacement contre moi-même. Le silence qui s'installa entre nous pendant que nous nous consacrions à rassasier nos estomacs. En tous cas lui semblait manger de bon cœur. Et si cela me fit plaisir cela soulevait aussi quelques questions. Celles que je neposerais pas. Cela ne me regardait pas. Cela ne m'intéressait pas ! Enfin… un peu. Peut-être. Et uniquement parce que j'avais faim. Et pas assez dormi !
- « Tu parles ! Ce genre de type ne s'intéresse à personne d'autre qu'à sa propre personne ! »
Une bouchée de plus que j'avalais avant que de poursuivre, mes coudes sur la table et mon regard ancré au sien
- « Il n'était pas déçu que je parte : juste que je ne lui ai pas chanté ses louanges avant. Et si j'avais eu le malheur de le faire alors il m'aurait foutue dehors. »
Un sourire triste alors que j'ajoutais, sourcils froncés et couverts en l'air
- « Un peu comme je t'ai foutu dehors. Sauf que, toi, tu… »
La plupart du temps je déteste quand mon téléphone portable se met à sonner en plein milieu d'une conversation. Mais, en l'occurrence et en cette occasion précise, cela m'arrangerait bien. Cela eut été ennuyeux de devoir finir ma phrase et confesser à mon Schtroumpf que, oui, il méritait plus qu'un croissant. Et que, oui, il était un bon coup. J'allais répondre, peut-être même en rajouter histoire de taper un peu plus sur le système de mon invité, quand le nom affiché sur l'écran me fit blêmir. Ou rougir. Je ne sais pas trop. Un doigt que je levais comme pour mieux m'excuser de devoir m'absenter. Mon doigt qui s'apprêtait à décrocher. Mon regard qui accrochait celui de Percival. Et l'appel que je rejetais dans un soupire et les yeux fermés. J'allais amèrement regretter ma décision… Possible, oui. Mais…
- « Ca t'ennuies si on demande un doggy bag et qu'on retourne chez moi ? »
Mon regard qui se faisait fuyant et mes doigts qui tricotaient nerveusement. Quelque chose avait changé en moi. Mais vous voulez la vérité ? J'ignorais ce que c'était. Mais, quoique ce soit, cela me mettait bien mal à mon aise.
La vérité de la vérité ?
Pour la première fois je venais de le choisir. Lui. Le malpoli. Lui. L’impertinent. Lui. Percival. Et… Merde.
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Percival Blackburn
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Sujet: Re: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf Mer 24 Fév - 20:15
Bottoms Up !
Well, I know the feeling Of finding yourself stuck out on the ledge And there ain't no healing From cutting yourself with the jagged edge. Ft. @Charlotte Sorensen
Une joute verbale. Percy aimait ça. Il connaissait peut-être pas les mots les plus compliqués, mais la répartie, il connaissait. Il savait contrebalancer le manque de vocabulaire par des piques assassines quand il le fallait. « Parce que déjà moi on m’vend pas à deux livres. » il ricane. Il se moque de lui, elle se marre. Equilibre parfait. Il se contrefout de passer pour un con. Il se fout de l’avis des gens. De toute façon, il aime personne au point de se soucier de ce qu’on peut penser de lui… c’est ce qu’il se dit pour se protéger. Dans un autre monde, dans d’autres circonstances, ils auraient pu être potes, Charlie et lui. Dans une autre vie. Sur une autre planète, peut-être. Il la suit dans le café, mais il reste sage sur la commande. Il connait pas la bouffe du coin. Il a pas envie non plus d’abuser. Il a pas de raison de profiter de la thune de Charlie. Elle l’a fait rire. Elle le prend pas de haut alors qu’elle pourrait tellement facilement. Puis, en vrai, trop de choix tue le choix. Il déteste les menus trop fournis. Il déteste pas mal de trucs, Percy. Un vrai grumpy cat. Qu’importe. « Les jeux sont faits, le mal aussi. » Il ponctue sa tirade d’un clin d'œil amusé. Il a commencé à engloutir son plat quand elle utilise son prénom. Pas un surnom. Son prénom. Il manque de s’escaner sur sa bouchée parce qu’il s’y attendait pas vraiment. Il relève pas son changement d’attitude. Il fait comme s’il avait rien entendu. Y a que sa bouffe qui compte. Il parle pas quand il mange. Il mange comme si ça devait être son dernier repas, entre la manière de manger comme si on allait lui arracher sa pitance, et celle de savourer. Un truc aussi simple que des oeufs et du bacon. Elle doit s’dire que t’es bien chelou comme type. Il s’en tape. Peut-être. Peut-être pas. Il sait plus trop où il en est, ici à Donwell. Le trou du cul de l’Angleterre ou presque. Il la chambre sur son jules du jour. L’ego froissé d’avoir vu sa conquête s’évader. Dans sa tête de macho, il a pas du comprendre. Normalement, c’est le mec qui se tire en douce. « Le prince charmant quoi. » Il aura jamais la fin de la phrase qu’elle commence : un coup de téléphone vient l’interrompre. Les mots se perdent dans un fragment de nulle part, le temps qu’elle hésite à décrocher. Il observe son changement de comportement. Pas inquisiteur. Peut-être curieux. Ouais. Pourquoi elle réagit comme ça ? Il se l’demande. Mais il demandera pas. Pas ses oignons. Pas ses problèmes. Lui il est juste de passage dans l’existence de Charlie. Il est qu’un étranger de passage. Puis leurs regards qui s’accrochent. Putain, c’est con, il a l’impression de lire un appel au secours dans les prunelles qui lui font face. Mais c’est pas possible. Qui serait assez taré ou désespéré pour d’mander son aide à quelqu’un comme lui ? « Ça me va. » Il allait pas refuser l’invitation quand même. Ils récupèrent donc leurs petits déjeuners respectifs. Il sait pas trop pourquoi, Percy, mais il a envie de rire un coup. Ça lui passera quand il se prendra un tir pour son comportement, par son agent de probation ou par son frangin, mais présentement, il s’en tape royalement. « Tu vas m’foutre dehors entre le café et l’addition ? » Il fait un clin d’oeil à la femme qu’il accompagne. Son sourire est un poil moqueur, mais pas uniquement. Il est heureux d’être tombé sur elle. Qu’elle soit tombé devant lui. Ce matin-là. Merde, si y a bien quelqu’un avec qui il a envie de fausser compagnie à ses responsabilités, c’est probablement elle. C’est plus Theo. Theo, il a sa vie, désormais. Il s’en sort pas trop mal le môme. Il a pris les doggys bags. Pas pour se la jouer chevalier galant. Juste parce que c’est elle qui a payé. Puis bon, ça pèse rien. Il dira pas que c’est gentil de faire ça. Juste logique. Enfin, pour lui.
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Sujet: Re: Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf
Hammer down, grab a cup, bottoms up! feat. Percy le Schtroumpf