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 Oops, I did it again ! Caleb & Micah

Micah Wilson
Micah Wilson
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MessageSujet: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyVen 5 Fév - 23:31


Oups... I did it again
Caleb & Micah
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Parfois j'avais des contrats réguliers. Des tâches qui m'assuraient de pouvoir payer mon loyer et de pouvoir gérer le reste de mon mois. -J'avais pas mal de thunes de côté, ma mère nous avait donné à chacun de l'argent, au lieu de laisser un héritage pour lequel on allait se chipougner à leur décès.-. Mais bon, autant dire qu'il était hors de question de taper dedans. Et puis je voulais prouver aux autres cons que j'étais capable de me gérer seul, et de bien vivre malgré l'absence de diplômes et de taffs stable. J'avais aidé les autres toute ma vie, j'allais finalement me faire payer pour ce que je faisais de mieux. Monsieur  HEDWORTH faisait partit de ces gens chez qui je passais chaque semaines. La maison semblait... Pas lui appartenir, c'était étrange. C'était comme si elle était piégée dans le passé. Mais bon... Je faisais ce que je pouvais, je balayais, j'aspirais, je lavais, et je cirais les escaliers, je faisais la poussière, comme une vraie p'tite fée du logis.
J'étais entré chez lui avec la p'tite clef qu'il m'avait remis, j'avais tout un trousseau avec les clefs que les gens me remettaient. La p'tite mamie à deux rues d'ici m'avait embauché aussi, mais y'avait pas grand chose à faire, fallait surtout lui tenir compagnie. Elle me payait le café, je faisais quelques travaux chez elle (déplacer des trucs, ramasser les feuilles mortes dans le jardin) mais elle avait surtout besoin de parler, alors je l'écoutais. J'étais bon pour ça. Mais là c'était différent. Monsieur  HEDWORTH travaillait généralement quand je passais. J'enfilais mes écouteurs, lançant Dear Evan Hansen et me mettant à rassembler tout le matériel pour nettoyer la maison, j'ouvrais grand les fenêtres. J'avais pensé à lui et aux soucis qu'il avait pour que la maison cesse de sentir le renfermé. J'avais sorti de mon sac une bougie parfumée et l'avais allumé. Savait-on jamais... Peut être que ça aiderait à chasser ça pour quelques heures. Je me mettais à chanter sur certaines chansons, absorbé par ma tâche.

"I hear your voice, I feel you near
Within these words, I finally find you
And now that I know that you are still here
I will sing no requiem tonight
Why should I have a heavy heart?"


Un bruit me fit sursauter, à l'étage. Je tournais la tête pour remarquer que les chats étaient dans le salon et me lançait de grands regards curieux. J'avais presque fini le rez de chaussé. Je grimpais les escaliers, ces derniers grinçaient sous mon poids. Pourtant j'étais pas du style poids lourd. Je m'approchais du bureau pour ouvrir la porte et regarder à l'intérieur armé de mon balai. Beh quoi ? Si y'avait des voleurs, j'aurais qu'à les assommer non ? Un bon coup sur le museau. Je me figeais sur place.

"Je... Oh ! Excusez moi ! Vous m'aviez pas dis que vous seriez là aujourd'hui je... heu... Pardon pour tout le boucan m'sieur ! Vous voulez que je vous apporte un café ? Je vais monter m'occuper de l'étage."
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Dernière édition par Micah Wilson le Dim 7 Fév - 19:04, édité 1 fois
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Caleb Hedworth
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyDim 7 Fév - 13:38

Les horaires de Caleb sont plus des montagnes russes que ce que l’on pourrait penser, venant d’un respectable professeur d’université qui est convenable sous tous les angles. Il ne s’autorise que peu de fantaisie dans sa vie et voici l’une d’entre elles : avoir un planning complètement déglingué… Histoire de passer le moins de temps possible dans sa maison qu’il pense sûrement hantée, après tout ce temps à l’éviter. Il n’y peut rien, il ne l’aime pas. C’est donc deux heures le matin, une l’après-midi vers dix-sept heures ; trois heures entre midi et deux et une à sept heures du matin ; trois de dix-huit à vingt-et-une heures, le moment où les cours dérapent et finissent par ne plus être efficaces. (Il finit quelquefois avec son portable entre les doigts à se plaindre à ses connaissances. A envoyer des messages du genre wish you were here et prétexter ensuite qu’il faisait une réference merdique à une chanson plutôt que d’admettre qu’il drague ce mec à la barbe soignée et aux cheveux en bataille ; des photos de chats mignons et une longue discussion entrecoupée d’encore plus longs silences avec un docteur qui l’attire aussi. Les cours de vingt-et-une heures sont des cours où il se laisse aller à être humain, putain. )

Ce sont un immense champ de bataille que ses heures de présence, en effet. C’est pourquoi il déteste ce jour-ci. Deux seules heures de cours, assez tôt le matin, et ensuite il se retrouve à errer toute la journée dans sa tenue de cours. Aujourd’hui il a pris son courage à deux mains et est enfin rentré après son cours.
La maison silencieuse qui l’a accueillie sent la poussière et le vide. Ses chats miaulent et viennent se frotter à lui, mais autrement, rien d’autre ne vit. Il se mord les lèvres et laisse ses clés de bagnole dans la coupelle prévue à cet effet. Va à la cuisine se préparer une assiette de pâtes, un verre de gin et un d’eau, et mange en quatrième vitesse accompagné de son téléphone portable sur lequel il suit les news du jour. La vaisselle attendra ce soir, décide-t-il, alors qu’il grimpe les escaliers qui le mènent à son bureau, son verre d’alcool non-touché à la main. La porte se referme et il se plonge dans la préparation de ses cours.

Il est à la moitié d’une formidable explication sur les cycles économiques, quelques heures plus tard, quand sa porte s’ouvre presque brusquement. Il pivote sur sa chaise pour se retrouver nez à nez avec… Il ne se souvient plus de son nom. Monsieur Balai ? Il a un balai. Caleb pue l’alcool et espère que monsieur Balai n’a pas l’odorat trop développé. Putain. « Oh heu. Heu. Tu déranges pas, ne t’en fais pas. C’est déjà suffisamment gentil que t’acceptes de bosser dans ce taudis de grand-mère… Caleb lui sourit, presque mal à l’aise. Presque. Il sait bien le cacher en tout cas. Je veux bien un café oui. Ca fera du bien. Mais. Seulement si tu as le temps et que tu me rejoins pour le boire… Micah ! S’exclame-t-ill en se souvenant brusquement de son nom. Perturbé, il pique un fard discret. C’est ça, je ne me trompe pas ? J’ai toujours été moyen avec les noms je dois avouer. »
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Micah Wilson
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyDim 7 Fév - 22:26


Oups... I did it again
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C'était une chose d'entrer faire le ménage chez quelqu'un, s'en était une autre de le faire armé de patins en microfibres, à hurler plutôt que chanter. Mes joues se coloraient déjà d'une jolie teinte rosée. Si il avait tout entendu, il était en mesure de me dégager et j'pourrais dire adieu à l'argent que me rapportait le ménage chez lui. Mais bon... Pas s'laisser décontenancer. Ce qui était fait était... Fait, et à un moment fallait assumer. Je me redressais, si le sujet venait pas sur le tapis, tant mieux. Il était bien élégant dans son p'tit costume. ça lui allait bien. Moi j'étais incapable de porter ce genre de truc au naturel, j'avais l'air d'un pingouin après. Et dans les fringues que je portais, j'avais l'air d'un ado. Je passais une main dans ma tignasse, j'avais attaché mes cheveux pour pas être gêné pendant ma besogne.

"Boaf, vous en faites pas, je le fais avec plaisir ! Y'a des soucis avec l'humidité par chez vous, j'ai apporté des bougies parfumées, on va voir si ça permet de changer un peu tout ça. Après, j'ai ma p'tite idée d'où ça vient. Après la maison est jolie m'sieur, c'est pas un taudis. C'est juste qu'on la croit un peu sortie d'une série des années 70. Vous savez ? Comme ma sorcière bien aimée là. J'aimerai bien savoir faire le même truc qu'elle avec le nez."


Je hoche la tête, une fois, deux fois, avant de reprendre la parole. J'aurais pu fuir, j'aurais pu me cacher dans un trou de souris, mais c'était pas mon style, autant prendre la vie comme elle venait et accepter de faire des conneries, ou de ne pas agir comme le commun des mortels le voulait. J'avais passé ma vie à me cacher, à camoufler qui j'étais, à pas oser affirmer ce que j'aimais. J'avais passé plus de vingt ans à me voiler la face, et poursuivre était impossible à accepter. Je lui offre un sourire chaleureux, et serein. Pas offensé pour un sous.

"Oui, j'm'appelle Micah, bingo ! Z'avez pas une si mauvaise mémoire ! Bon... Ce que je vais faire, c'est que je vais lancer votre cafetière, cirer les marches du temps que ça coule, et après j'aurais tout le temps que vous voudrez. Y'a pas de soucis. J'arrive."

Y'a des gens que ça dérangerait sans doute. Pas moi. Alors je lançais la cafetière, en dosant comme ma mère m'avait apprit à le faire. 5 doses rases, puis une p'tite dernière histoire de pas avoir du jus de chaussette, et j'me dirigeais vers ses escaliers, que je cirais, toujours les écouteurs dans les oreilles, avant de revenir à la cuisine. J'attrapais un paquet de gâteau que j'glissais toujours dans mon sac. Des granolas, c'était bon ces saloperies, j'les mangeaient à la sauvette au milieux de la journée, parce que j'avais jamais trop le temps de faire mon goûter (et que malgré mon âge, j'goûtais toujours) fourguant et le café, et les gâteaux, ainsi que deux tasses que je trouvais en farfouillant le vaisselier. Je montais le tout, en essayant d'éviter les mortels félins qui se glissaient comme des kamikazes entre mes jambes, j'avais Tesla à la maison, j'étais prêt à affronter n'importe quel chat. Je retournais au bureau de Caleb, nous servant à chacun une tasse de café, et lui tendant le paquet de gâteaux.

"J'vous ai jamais demandé. Vous êtes fan d'antiquité ? Y'a pas mal de trucs qui doivent être recherchés par les antiquaires dans cette maison, j'ai toujours peur de casser des trucs, je suis maladroit."


   
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Caleb Hedworth
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyLun 8 Fév - 21:41

Quand ça commence avec lui, et qu’il se plonge vraiment dans ce travail qui est le sien, Caleb perd tout sens de l’heure ou même des priorités. Il se donne tout entier à son taf autant qu’il se laisse porter comme un dingue lorsqu’il compose, autant qu’il se laisse aller à rêver des vies qu’il ne vit jamais et qu’il garde comme des centaines de mensonges au fond de lui. Il n’est pas créatif, on le lui a bien trop souvent reproché. Il est froid, logique. Il n’a pas trouvé ce qui le fait vibrer ou qui le fait s’accorder à l’âme humaine, à cette créativité innée que l’on a tous en nous. Parler, peut-être. Il aime parler, discourir. Il aime les mots autant que les jurons, il aime la musicalité des choses.
Qu’est-ce qu’on s’en fout, il est prof, pas poète. Il doit rapporter les chiffres, pas les arranger pour qu’ils sonnent bien à l’oreille.

« T’es sympa. C’est pas loin d’être un taudis, on a des infiltrations ici et là dans le grenier dont il faut que je m’occupe. » Comprendre : il faut qu’il aille embaucher quelqu’un pour s’en occuper parce qu’à la prochaine pluie ça va pisser à travers tout le grenier et déjà les murs de sa chambre pourraient gonfler, tomber enceintes et s’arrondir jusqu’à vomir de l’eau et du crépis dégueulasse. « Et euh… Ouais. Soixante-dix. Ca doit être à peu près quand ils ont fini de changer leur déco. c’était déjà comme ça quand j’étais gamin. » Le haussement d’épaules : il  toujours connu cette maison ainsi. Elle n’a pas changé depuis qu’il est minot. La même moquette. Les mêmes angles chelous, les mêmes tapisseries qui perdent des couleurs et se décollent.

« Super alors. Je t’attends. » Cal se sent à peine mortifié de réquisitionner sa présence, mais… Il a proposé. Il a pas l’air si jeune, pas autant que ses élèves. Le brun part sur… Quelques années de moins que lui. La fin de la vingtaine très probablement.

Il range rapidement les copies qu’il était en train de travailler – de la merde en boîte s’il fallait les décrire de manière peu raffinée. Il aimerait tant marquer ça en gros avec son stylo violine sur le papier – et s’acharne à pousser au loin tout ce qui encombre son bureau. Cours préparés avec minutie, pas un mot de surligné mais la moitié d’entre eux soulignés : accentuer ici, sauter lui, attendre là. Une danse orale qu’il n’a qu’à apprendre et à recracher tous les jours. Il ne la maîtrisera jamais.  Il tire aussi un fauteuil qui semble lui aussi à peu près des années soixante-dix sur lequel il avait fichu sa housse d’ordi. Autant le mettre à l’aise, le petit. Ou le grand.

Et il a envie de sourire comme un con en le voyant ramener deux tasses à petites fleurs (motif intemporellement démodé), poursuivi par deux petits chats qui tournaient entre ses jambes. A moitié renversé sur sa chaise et une jambe croisée sur sa cuisse le professeur se retient de même se marrer et l’aide à tout poser sur le bureau dégagé. Il lui indique le fauteuil. « J’t’en prie, pose-toi. Désolé si ça j’te mets mal. Promis ce n’est pas le but. Mais j’aime tellement pas être ici que la moindre distraction est la bienvenue. Il se sert un gateau et lui rend le paquet avant de porter la tasse à ses lèvres. Et il se marre, derrière. « Nan, si ça tenait qu’à moi, je bazarderai tout. Mais pour le faire faudrait que j’ai le temps et la motivation. J’ai un peu de l’un et pas du tout de l’autre. Donc ça reste… Moche, prompt à prendre la poussière eeeet facilement cassable, fait-il en le regardant par dessus la tasse avec un sourire amusé. Il avale une gorgée de café brûlant. Une autre, pour laisser le silence planer. Je te rassure, les porcelaines qui disparaissent en miettes régulièrement, c’est pas toi, c’est moi. C’est une horreur cette maison quand on veut garder des choses fragiles. Je devrais tout balancer. D’un haussement d’épaules, il termine : SI tu casses un truc, surtout, sois pas désolé. »
Plus de bien que de mal.

Caleb croque dans son gateau et laisse son regard s’attarder sans arrière-pensée aucune sur Micah. « Tu fais ça depuis longtemps ? Ton travail, j’entends. »
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Micah Wilson
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyMar 9 Fév - 11:37


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Une expression douce et pleine de compréhension se peint sur ma p'tite bouille, alors que je hausse les épaules, baladant on regard sur les murs. J'aimais bien être franc, direct, mais les gens étaient pas toujours prêt à recevoir des vérité, ça en avait déjà vexé certains. Mais on perdait trop de temps dans des politesses hypocrites, et par pitié... Fallait épargner mon temps. Il était précieux. Il avait l'air d'un étranger dans sa propre maison, et c'était quelque chose d'insupportable à voir.

"Si j'puis me permettre m'sieur, faut vous approprier les lieux, sinon vous serez toujours étranger à cet endroit. Genre... Arrachez tout, jetez tout et recommencez de zéro. Enfin... ça c'est ce que je vous conseillerai de faire. Y'a des fantômes qu'on aime pas trop se traîner. Et vous risquez de finir par hanter les lieux plus que d'y vivre. Si vous connaissez des potes pour vous aider à déblayer tout ça... Faut pas hésiter. Si z'avez besoin d'aide, moi j'peux aussi vous y aider hein ! Enfin c'est intrusif de ma part, et c'est pas ma maison après tout, excusez moi ! C'était impoli !"


Je pars avant de balancer plus de conneries, et finit mon taff et la préparation du café, puis j'reviens finalement dans son bureau. On s'était jamais trop parlé. En vrai j'avais frappé à sa porte à la suite d'une p'tite annonce, et j'avais été embauché. J'sais pas trop pourquoi, mon CV était aussi vide que le Sahara quoi. Une feuille blanche, une stupide feuille blanche. Je hausse les épaules, me coulant dans le vieux fauteuil.

"Vous en faites pas ! S'pas dérangeant, et il en faut plus pour me mettre mal à l'aise !" Je trempe mon gâteau dans le café, avant d'le grignoter, bouchée après bouchée. Je relève le museau de ma tasse. "A un moment, faudra prendre le temps m'sieur, moi j'en ai si vous voulez, j'peux aider à casser des trucs. J'suis assez maladroit. Enfin... En tout cas, j'vous ai ramené une bougie parfumée, vous me direz si ça marche bien."

La conversation se poursuit, et je hausse les épaules.

"Les ménages ? ça va faire quoi... Un an ? Je me suis occupé de mon père jusqu'à récemment, il est malade. Mes frères et soeurs ont décidés qu'on s'en occupait mal, avec ma mère, ils viennent jamais, habitent loin, mais ils en ont décidé ainsi. Alors ils l'ont placé. Alors moi j'ai déménagé pour habiter plus près. Mais bon... C'est dur de se trouver un job quand on a pas fait d'études. Beh ouais... je pouvais pas et aider ma mère, et suivre des cours. Ils estiment que j'ai loupé ma vie, mon père me prend pour le p'tit cousin au 15 ème degré de tata Germaine, et j'me retrouve ici. A la base j'habitais en Ecosse, dans le même type de patelin, j'vais pas dire que ça change des masses. Puis les gens sont gentils. Mais... C'est comme toutes les petites villes, dès qu'on sort un peu de l'ordinaire, faut être discret. Enfin... Y'a personne qui me connaisse ici. J'peux faire ce que je veux. La seule personne apte à me juger dans les cent kilomètres à la ronde, il se souvient même pas de moi."


Un sourire jaune étire mes traits, avant que je ne hausse les épaules, chassant la contrariété. Rien n'avait d'importance. On vivait trop peu, on gardait notre intégrité trop peu de temps pour s'énerver sur ce genre de choses.

"Et vous, vous êtes prof c'est ça ? Je vois souvent des copies quand je nettoie votre bureau."

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Caleb Hedworth
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyMer 10 Fév - 6:18

S’approprier les lieux… Plus face à dire qu’à faire. Il ne veut pas être ici. La maison pue l’ancienneté, la mort, les mensonges, le vieux. Les petites conneries qu’on ne fait pas par peur d’être trop différent, les amours qu’on ne vit pas par peur des représailles. Caleb a un sourire effacé pour l’homme qui ne sait, sans doute, rien de la famille qui a vécu ici jusqu’à présent. Il n’a rien raté. Pour cette ignorance il l’envie. (Sur beaucoup de points, il l’envie)
Il se barre avant que le professeur n’ait pu lui dire ce qu’il pense. Bien. Il le note dans un coin de sa tête et n’oubliera pas : si un jour il décide à se bouger le cul et à faire quelque chose d’un peu bien de ce mouroir pourrissant, il lui passera un coup de fil.

Sa jambe se croise machinalement sur l’autre, sa cheville venant se poser sur sa cuisse et son genou contre l’accoudoir de son fauteuil. On lui a dit un jour qu’il ne s’asseyait pas correctement pour un professeur (et ce jour-là il a expliqué en profondeur au mec qui lui a dit ça que se curer le nez quand les élèves ne regardent pas n’est pas non plus correct pour un professeur. Il y a des limites à la décence et s’asseoir devrait, au moins, ne pas être réglementé quand on ne bosse pas dans une des meilleures universités du pays. « Merci pour la bougie. Je suis certain que ça va marcher. Sourit-il avec un hochement de tête. Je t’inviterai à casser des trucs. »

Fasciné, les lèvres trempées dans le café, il l’écoute lui narrer une vie dont il n’a pas la moindre idée. C’est à mille lieues de tout ce que, jusqu’ici, lui-même a pu vivre. Caleb aurait forcément eu le mauvais rôle là-dedans… Serait-il revenu aider son paternel si celui-ci n’était pas décédé aussi brutalement ? Aurait-il eu la force de caractère et la volonté d’ainsi se dévouer à celui qui l’a mis au monde et qui crachait sur les gens de sa condition à chaque fois qu’il en a eu l’occasion ? Le dilemme bateau n’en reste pas moins éprouvant. (Il ne sait pas ce que Micah en pense ou a vécu de ce côté-là, il lui souhaite juste ne pas avoir eu pour son père les mêmes ressentiments que lui. Quelle torture cela doit être, sinon. ) 
« T’as du courage, tu sais. Et je sais  que ça peut pas paraître comme ça à tes yeux, mais t’es courageux et dévoué et y a pas beaucoup de gens aujourd’hui qui feraient ça. Déclare le mec qui socialement a une vie de merde sur bien d’autres aspects. Je t’admire sur ça. T’as pas loupé ta vie si ce que tu fais te convient. » Et emmerde-les. Tous.
Ce point, il ne le dit pas, mais la flamme au fond de ses yeux est équivoque – pourrait être confondue.

Un léger haussement d’épaule reproduit en miroir celui qu’il vient de faire. « Je suis professeur d’économie, oui. Ca va faire… Dix ans, à la fin de l’année, calcule-t-il de tête avec un petit temps de quelques secondes de réflexion. Je suis parti d’ici à dix-huit ans pour aller étudier en Ecosse justement. Je me suis arrêté à Edinburgh où j’ai passé et mes études et presque la moitié de ma vie, du coup. C’est l’histoire classique. »
Le café l’aide un peu, le gateau délicieusement trop sucré au chocolat aussi. Il sourit malgré le pincement au coeur qui lui rappelle que tout ce qui est beau ne dure pas. « J’ai fait mes études là-bas, eu plein d’amiEs, rencontré des gens intéressants avec des connexions ou pas. Me suis pris des cuites plus qu’il n’en faudrait, ai fait les mauvais choix. Eu mon diplôme, entamé une carrière. J’suis tombé amoureux de… D’unE rouquinE, a redhead si simple qui cache tant, on a fini par se marier. Pi je suis rentré ici à la mort de mes parents, ai déplacé mon boulot parce qu’il faut bien que quelqu’un reprenne la maison. »

Avec un rire bien trop désabusé, un sourire qui montre tous les regrets qu’il a de ce passé, il conclut, non sans une pointe d’humour : « en fait ma vie c’est presque un téléfilm de Noël. Je vais attendre le love interest et me préparer à ouvrir une pâtisserie. » Le mec qui le renverse dans la rue et lui propose d’ouvrir une boutique de fleurs avec lui, l’assistant du père Noël qui trouve qu’il sait bien compter, l’amour de jeunesse trop populaire au lycée qui maintenant sait parfaitement ce qu’il veut. Si seulement c’était vrai.
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Micah Wilson
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyLun 15 Fév - 8:03


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Je lui adresse un sourire doux, alors que je le regard. Je doute que la bougie arrange tout... C'était pas non plus une baguette magique. En réalité y'aurait fallu commencer par se débarrasser de tous les rideaux et de tous ces napperons au crochet, de laver tout ça, ou mieux, d'y foutre le feu, et déjà on respirerait mieux. Enfin... là encore c'était pas ma maison. Pis j'étais pas trop attaché à ce qui était matériel, c'était pas forcément le cas de tout le monde. En tout cas, c'était peut être pas son cas.

"Je répondrais présent quand vous vous sentirez prêt m'sieur."


Et finalement j'lâche tout. C'est mon employeur quand même, un peu de retenue mon p'tit Micah, tu pourrais faire un effort. Mais non... J'y peux rien. Je me débarrasse de tout. Absolument tout; Et quand je me reprend, il est trop tard. Je me reprend bien vite, mon regard glisse jusqu'à la fenêtre. Je savais que la mer n'était pas loin. J'aimais bien m’asseoir sur la plage pour regarder les vagues lécher la rive, j'aimais encore plus naviguer. Les flots... J'aurais pu passer ma vie sur un rafiot, si la vie avait pas prit de tournants inattendus. Je hausse les épaules.

"J'ai mon bac en poche, j'ai pas envie de bosser à la caisse d'un magasin et de me faire chier. Je sais pas si ma vie me convient, elle aurait été meilleure si les choses s'étaient déroulées différemment, mais on y peut rien. ça sert à rien de regarder derrière et de se lancer des "Et si...", faut avancer. C'est la vie. Qu'elle soit ratée ou pas, regarder derrière ça fait rien d'autre que me faire du mal de toute façon alors autant rester à regarder devant. Vous pensez pas ? Mais... Si. Au regard de la société, j'ai totalement foiré ma vie. Enfin... Moi j'peux me regarder dans un miroir tous les matins au moins."

J'le regarde un instant dans les yeux, ils sont pleins d'une émotions, je souris, doucement, mais j'en dis pas plus. J'suis rien de plus que le pauvre mec qui vient faire un peu de ménage chez lui. Ce petit moment de discussion, il est agréable, mais je sais que moi j'suis pas grand chose comparé à lui, il me parle un peu de sa vie. Et je l'écoute, hochant la tête à ses mots. Un p'tit sourire amusé au coin des lèvres.

"C'est beau l'Ecosse hein ? Edinburgh... J'ai dû y aller une p'tite dizaine de fois dans ma jeunesse, passé mes dix huit ans, j'avais plus trop l'occasion de partir en vadrouille. C'était bien là bas ?"
Je note son hésitation, à ses mots, avant de pencher la tête. "Vous avez l'air de regretter cette époque." Je lève une main "Et j'vous comprends, et je suis désolé d'apprendre la mort de vos parents, j'avais pas toute l'histoire." Je reprend un gâteau parce que... Ceux là ils sont beaucoup trop bons pour mon bien... Et j'adorais faire trempette dans mon café avec. "Vous étiez marié, votre femme, ou votre mari, iel est pas avec vous ?" Question naïve, ou pied dans le plat, appelez ça comme vous le voulez hein... C'était tout moi. Je secouais doucement la tête. "S'cusez ça me regarde sans doute pas !" Sa situation, sa notion d'"obligation" elle fait écho à la mienne, à ce piège dans lequel je m'étais empêtré volontairement. Un petit sourire amusé marque enfin mes traits, avant que j'me penche pour lui tapoter la main.

"Alors... j'vous vois pas trop pâtisser et j'crois que le seul de la ville a le coeur déjà prit. Après si on parle du même type de film... Y'a Jean-Luc fils du père noël qui est désespérément seul. Mais faut le trouver et accepter d'avoir, en plus de vos chats, un troupeau de rennes dans le salon. C'est con !  Mais j'espère de tout coeur que vous trouverez quelqu'un qui vous rendra heureux. J'aime pas vous voir tout triste m'sieur. La vie est... Trop courte pour ça. Mon père il a commencé à perdre les pédales à 40 ans. La vie elle est trop incertaine pour qu'on s'empêtre dans nos malheur, faut profiter de l'instant présent ! On papote de tout et de rien autour d'une boisson chaude et de p'tits gâteaux, ok  y sont industriels, mais ils sont bons ! Enfin moi j'les aime bien, je pourrais me taper le paquet à moi tout seul j'vous jure. Tenez, reprenez en un avant que j'le vide totalement ! En plus le chocolat ça fait du bien au moral !"

 
 
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Caleb Hedworth
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptySam 27 Fév - 16:51

Au fond des yeux de Caleb bataillent plusieurs choses. Du respect pour le gars en face de lui, bien sûr : c’est pas en grandissant dans une famille comme celle où il avait lui-même vécu qu’il aurait pu finir comme ça. Un peu de douceur, peut-être, pour un gamin qui n’en est plus un mais qui a su conserver l’essentiel d’un esprit jeune. Le professeur passe sa vie à bosser pour eux, il sait reconnaître quelqu’un qui n’a pas encore complètement pris en main la notion chiante de la vie d’adulte.Une fois qu’on l’a chopée, c’est trop tard. On s’éteint. (Et lui regrette de ne pas pouvoir redevenir le mec joyeux et joueur de ses années bien plus jeunes. Quand il était libre, quand il affirmait haut et fort au milieu d’inconnus que love is love et qu’il bataillait pour ses droits, la main dans celle de Duncan. Il regrette d’avoir balancé tout ça à la poubelle juste en repassant le seuil de la ville où il a grandi, la porte de la maison familiale.) Ses souvenirs de l’Ecosse sont encore plutôt frais dans sa mémoire : six mois plus tôt il y était encore, à faire ses valises certes pour quitter leur appartement, mais il était encore à Edinburgh. Il hoche la tête à sa question. « Je regrette un petit peu, oui. C’était parfait. Enfin… Je pense que c’est l’homme trop attaché au passé qui parle, là. Le sourire en coin se teinte de regrets. Rien n’est jamais vraiment parfait. Mais quand on a grandi à Donwell, et qu’on fout le camp si loin… On a l’impression de revivre. »

Les condoléances ne le touchent pas. Il les accepte avec  un petit geste et un merci automatique. Il a appris depuis le temps à se débrouiller avec. Ce n’est pas que ses parents lui manquent, c’est plus que leur absence ne lui fait pas de mal. C’est horrible de dire ça – n’empêche qu’il le pense et qu’il s’en fout. Le sujet de son mari vient sur le tapis et le brun choppe un autre gateau pour éviter de lui répondre trop vite. Le mec a l’air ouvert, et un peu plus serein sur le sujet que tout ceux qu’il a pu rencontrer. (Excluant Shay. Mais Shay est spécial de bien trop de façons et – rien que d’y penser n’augure rien de bon. ) Il hausse les épaules. « On a divorcé après trois ans. Ca n’a pas marché. T’excuses pas de poser une question en rebondissant sur ce que je viens de dire, c’est le principe de la conversation, non ? Et ce n’est pas comme si je ne voulais pas te répondre, pas vrai ? » Disons qu’il évitait juste les sujets qui ne l’arrangeaient pas. Le genre de son amant, par exemple.

Le professeur finit à peine son gâteau que voilà Micah parti dans une espèce de télé-romance qui part bien loin ! Il accepte de bon coeur un autre Granola sans se traiter mentalement de goinfre – un bon point – et se met à rire. « Tu as une de ces imaginations, franchement. Mais tu as raison, la vie est trop courte. » Le gâteau s’imbibe de café quand Caleb interroge : « Qu’est-ce qui te fait dire que je suis malheureux ? J’ai pas l’impression d’être mal loti. Je veux dire… Tu m’as pas trouvé la corde au cou dans la bibliothèque. » Un petit chat vagabond arrive en trottinant. Caleb dépose sa tasse et l’attrape avant qu’il n’aille embêter l’homme à tout faire, le dépose sur ses genoux sans en avoir rien à carrer des nombreux poils roux blancs qui vont salir son costume. Le chat se roule en boule sur lui et commence à réclamer des câlins. « Je voulais pas qu’il t’attaque, sauf si tu adores qu’on te saute dessus pour te réclamer des câlins. » Il passe doucement ses doigts dans la fourrure de Zip. On dirait vaguement un méchant de dessin animé, ainsi appuyé contre son fauteuil. « Personne ne veut de Jean-Luc le fils du père Noël, parce que voilà. Par contre, Irvin le prince d’un pays de l’ex-URSS isolé et immensément riche qui vient passer ses vacances en Angleterre pour une sombre histoire de dépression, c’est différent ! »
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Micah Wilson
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MessageSujet: Re: Oops, I did it again ! Caleb & Micah   Oops, I did it again ! Caleb & Micah EmptyMer 17 Mar - 9:24


Oups... I did it again
Caleb & Micah
dear small line of dirt that won't go into the dustpan... I hate you with every part of my soul

J'avais pas grandi à Donwell, c'était un fait, mais j'avais vécu dans un patelin similaire toute ma vie. J'étais passé d'un patelin où j'étais connu, à un autre où j'étais un total inconnu, une ombre parmi tant d'autres ombres. Un passager éclair dans l'univers de personnes aux vies routinières, étouffante par tant d'habitudes. J'aimais pas la routine... J'étais pas réglé comme un coucou. Et pourtant... Pourtant c'était ce qui s'installait doucement. Je crois qu'en passant la p'tite pancarte qui indiquait qu'on débarquait à Donwell, on se retrouvait dans un microclimat, sous une bulle de verre et qu'on était condamnés à faire toujours les mêmes choses. On s'enterrait.

"Quand les bons souvenirs sont attachés à un endroit, on a tendance à oublier tout le reste, c'est toujours comme ça m'sieur. Quand on a vécu de bonnes choses, on s'y accroche et elles prennent toute la place. C'est humain. Puis... Là bas, c'est la civilisation, on passe plus inaperçus. Les gens se foutent de ce que vous pouvez faire, de ce que vous pouvez dire, ou de ce que vous vivez v'voyez ? C'est l'avantage des grandes villes je supposes."

Il finit par parler de sa p'tite vie là bas. En Ecosse, de son mariage qui s'est terminé par un divorce. Scénario classique... Je connaissais peu de mariages qui duraient, et en un certain sens... Si il n'y avait pas d'amour, si ça apportait plus de tristesse que de bonheur, est-ce que ça servait vraiment de s'attacher comme ça ? On dit souvent "pour le meilleur et pour le pire". Je suis pas vraiment sur que le "meilleur" dure toujours. Je hausse les épaules.

"De toute façon si vous voulez pas me répondre à un moment, vous gênez pas pour me le dire hein, je sais l'entendre ! Mais je suis désolé d'entendre que ça a pas marché. Parfois... C'est dur de fonctionner "avec" les gens. J'ai pas eu d'histoires assez sérieuses pour avoir vécu ça. En vrai j'ai eu pas mal de copains, mais j'viens d'une petite ville aussi, comme Donwell, et les amourettes, elles se font bien à l'abris des regards pour que personne nous surprenne. C'est con et c'est dommage. J'pense que j'avais peur de décevoir mes parents. Mais en vrai... Y'a bien d'autres trucs sur lesquels ils pourraient être déçus, mais ma sexualité ? Beh si ça les embêtent, j'ai décidé que c'était plus mon problème. Mais ça a pris du temps avant que j'l'accepte."

Ouais... ça avait prit du temps, et c'était peut être, en un sens, parce que j'étais loin de la maison que je me sentais aussi libre... La preuve... J'avais commencé à coucher avec moi voisin. J'sais pas où ça nous mènerai, si il y aurait une suite... Mais ça avait été sympa. C'était étrange comme début de "quelque chose" mais j'avais pas eu honte une seul fois, et ici... Comme personne me connaissais, j'me sentais libre de tenir la main de la personne avec qui j'étais dans la rue.

"Ma passion c'est l'écriture... J'écris beaucoup de choses, parfois j'imagine des scénarios de films."
Un des deux chats du boss déboule dans la pièce et son maître le choppe pour le mettre sur ses genoux, l'animal ronronne comme un beau diable. En voilà un qui est maltraité hein ? " J'sais pas ce qui me fait dire ça... C'est l'impression que j'ai. Que vous êtes pas bien ici." Un rire m'échappe alors que je pose finalement le regard sur le chat. "Vous savez... Il est souvent dans mes pattes quand je nettoie chez vous. C'est une machine à câlin. Vous avez deux chats adorables m'sieur... Le mien il est caractériel ! Tesla, c'est une sale bête j'vous jure ! Il vomit dans mon lit quand il est pas content."

On finit par créer un vrai scénario de film de noël, et je ris, je souris. Je passe un bon moment.

"OH oui ! Irvin ! Bonne idée ! Le fils sexy du père noël c'est trop souvent vu ! Faut de la nouveauté ! Par contre... Il nous faut un concours de décoration de maison pour noël à l'Américaine ! Ou alors... NON ! Un concours de biscuit de noël ! Avec des gâteaux bonhomme décoré avec amour !"
Je me fais pensif. "Puis quand le couple est bien installé que tout va bien dans le meilleur des mondes, y'a un truc qui se pointe et qui force Irvin à rentrer dans son royaume là... Et il nous faut LA scène de l'aéroport ! Tant qu'à faire dans le cliché, autant y aller jusqu'au bout !" Un soupir m'échappe. "ça se voit que je passais mes vacances de noël à mater les films de noël ou pas ? Maintenant ça me rend un peu malade tout ça, tellement c'est bisounours land !"
(c) princessecapricieuse
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