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 Un dernier pour la route !

Bonaventure Dell
Bonaventure Dell
messages : 26
nombre de rps : 6
Date d'inscription : 19/03/2021

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MessageSujet: Un dernier pour la route !    Un dernier pour la route !  EmptyDim 28 Mar - 18:42



Un dernier pour la route !
@Joanne W. Bertram



Contrairement à ce que l’on pourrait d’abord penser un peu naïvement, la qualité d’un bon barman ne se reconnaît pas dans la quantité ou l’exotisme des cocktails qu’il maîtrise, mais bien dans sa capacité à identifier et à gérer les types bourrés qui fréquentent son bar. Fort d’une expérience riche, et avouons-le d’une clientèle tout aussi imbibée que fidèle, Bonaventure faisait incontestablement partie de ce gratin. Déjà, il savait reconnaître les signes qui passaient inaperçus auprès du commun des mortels, comme une modification subtile dans l’intonation au moment de commander un verre, un « un double martini, s’il vous plaît » qui se transforme en « à boire, connard ! » ou une plus grande fréquence des mains au cul étaient des signes à ne surtout pas négliger. Mais là encore, l’art était plus fin qu’il n’y paraissait. Car là où la majorité des gens mettraient probablement toutes les mains au cul dans le même panier, lui savait qu’elles ne se valaient pas toutes. Du point de vue de l'alcoolémie, entendons-nous bien. C’était quand il commençait à en être lui-même victime qu’il savait qu’il était grand temps de planquer les bouteilles et de passer à la phase dite de gestion du poivrot, car il était globalement admis que niveau fessier, il ne saurait rivaliser avec celui de ses collègues féminines.

Et justement ce soir, son radar à sac-à-vin s’était déclenché, et maintenant il bipait sans discontinuer. Pour l’instant son petit cul était intact, merci pour lui, mais il sentait que ce n’était plus qu’une question de minutes s’il ne mettait pas le hola tout de suite. Le type n’était pas à proprement parler un habitué, mais ça faisait plusieurs jours qu’il venait quotidiennement, et qu’il restait de plus en plus longtemps à chaque fois. En général, ils arrivaient à plusieurs et s’installaient à une table dans le fond, avant de commencer à boire.  Puis ses potes finissaient par partir les uns après les autres, et il se retrouvait seul, à augmenter les doses. Comme ce soir. Dès qu’il avait descendu un verre, il en commandait un autre, qu’il buvait aussi sec. Et ainsi de suite. Et comme le service n’allait pas assez vite à son goût, il quitta bientôt la petite table excentrée pour venir se ramasser sur un tabouret, juste devant Bonaventure. Il écrasa alors son poing sur la table et exigea d’être servi immédiatement.

« Ça vient. Je vais vous mettre la spéciale du patron, vous m’en direz des nouvelles ! »

Et en guise de spéciale du patron, il lui refourguait du jus de graines de moutarde qu’il coupait avec de la goyave frelatée, auquel il ajoutait juste trois gouttes de vodka pour le goût. Le côté piquant de la goyave (6 mois d’âge quand même) suffisait en général à berner le pochard, mais dans le cas où il y en aurait qui ferait du foin, il leur expliquait que la spéciale du patron était hyper traître, mais qu’elle arrachait bien les boyaux quelque chose de sévère (merci la goyave), quarante-deux degrés, on les sent pas hein, que le patron s’en était fait confier la recette en Russie, que là-bas ils ne buvaient que ça, et qu’après ils traversaient des lacs gelés en dos crawlé. Il concluait généralement sa démonstration en leur collant brièvement sous le pif une photo de Poutine torse-poil en train de chasser l’ours à main nue, leur besoin de virilité était satisfait et ils buvaient le jus de goyave sans rechigner.

Cette fois-ci, le type avait descendu la spéciale, mais sans cesser de fixer Bonaventure d’un œil soupçonneux. Celui-ci essuyait ses verres comme si de rien n’était, attendant que le jus de graines de moutarde fasse son effet et que le type se précipite aux toilettes, ce qui ce soir prit trente petites secondes.

« Qu’est-ce que je vous avais dit ? La spéciale du patron, c’est pas pour tous les estomacs, hein. »

Et pendant que l’autre allait dégobiller ses 12 Brandys à 7 £ pièce, Bonaventure en profitait pour fouiller dans le blouson laissé sur le tabouret et récupérer les clefs du malheureux. La technique était tellement rodée qu’à son retour, un verre d’eau était posé sur le comptoir. Pour l’haleine.

« Je vous appelle un taxi ? »

Je t’en pose des questions moi, connard ? J’ai soif ! Bon, apparemment, toujours pas de taxi. Tant pis.

« Vous vous sentez de retenter la spéciale du patron ? Vous n’allez pas rester sur un échec quand même... »

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Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
messages : 1974
nombre de rps : 33
Date d'inscription : 25/01/2021

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MessageSujet: Re: Un dernier pour la route !    Un dernier pour la route !  EmptyJeu 1 Avr - 23:33



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@bonaventure dell



Joanne avait passé la soirée dans le canapé, à attendre que George ne rentre du boulot. Il ne lui avait pas envoyé de message pour lui dire qu’il rentrerait tard, mais ces derniers jours, il était souvent rentré au beau milieu de la nuit sans prévenir. Le premier soir, il lui avait parlé des dossiers sous lesquels il croulait, de tout le boulot qu’il lui restait le lendemain. Joanne avait bien senti l’alcool dans son haleine, mais elle n’avait rien dit. Elle avait appris avec le temps à ne pas confronter son mari quand il lui mentait, ou quand il était ivre. À vrai dire, elle avait appris à ne jamais le confronter du tout. Même s’il était de bonne humeur à ce moment là, le sujet revenait irrémédiablement la prochaine fois qu’il se retrouvait ivre ou en colère, les deux allant souvent ensemble. Alors Joanne attendait. Elle attendait que son mari rentre. Parfois elle faisait semblant de dormir quand il arrivait en espérant qu’il n’ait pas la force de la réveiller. Ça marchait rarement, mais parfois ça suffisait à lui éviter quelques coups supplémentaires. Quelques soirs, elle arrivait même à vraiment s’endormir, épuisée. Mais ce soir, Joanne était en état d’alerte. Ses nerfs semblaient être en feu, si bien qu’elle avait l’impression de pouvoir courir un marathon sans être fatiguée. Elle alternait les états de fatigue et de nervosité extrême de manière incontrôlable depuis plusieurs semaines, mais ce soir lui semblait pire que les autres. Elle était sur le point d’aller marcher dans la maison, ne serait-ce que pour ne pas rester sans rien faire, quand elle entendit son portable vibrer. Elle se pencha sur l’écran et fronça les sourcils en voyant que c’était George qui l’appelait. Pourtant quand elle décrocha son mari ne répondit pas. Elle pouvait entendre des bruits dans le fond, des bribes de discussions, des gens qui riaient ou qui hurlaient, parfois les deux dans la même phrase, et Joanne finit par comprendre. George, sans doute ivre mort, l’avait appelée sans s’en rendre compte. Ou bien peut-être avait-il voulu l’appeler mais avait oublié. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas bon signe, et Joanne avait assez d’expérience pour pouvoir prévoir la suite. Elle écarta le téléphone de son oreille avant de raccrocher. Un frisson la saisit, et elle laissa échapper un soupir avant d’attraper son manteau, ses clés, et de sortir de la maison.

Une dizaine de minutes plus tard, Joanne poussa la porte du White Horse, des odeurs de sueur et de bières l’assaillant instantanément. Elle qui n’avait plus l’habitude de boire était toujours prise de court quand elle rentrait dans un pub. À une époque, elle avait passé la majorité de ses journées dans cette atmosphère, mais aujourd’hui elle se sentait comme un enfant dans une boîte de strip tease. Elle repéra rapidement son mari au comptoir et s’avança dans sa direction. Elle reconnaissait le serveur qui était en train de lui parler, mais elle n’aurait pas su dire si elle était inquiète ou soulagée de le voir ici. Il savait se montrer compréhensif, mais il pouvait aussi bien déraper et provoquer son mari. Et ça, Joanne savait que ce n’était pas une très bonne idée. ”George ?” appela-t-elle d’une voix douce quand elle se trouva seulement quelques centimètres derrière son mari. Elle avait préféré attirer son attention avant de poser sa main sur son épaule, par peur qu’il ne l’écarte par réflexe. Il avait de plus en plus de mal à se controler déjà quand il était sobre, mais ivre c’était pire que tout, et Joanne ne pouvait pas prendre le risque que George agisse en public comme il pouvait le faire en privé. Il ne lui pardonnerait jamais de l’avoir laissé faire. George se tourna vers elle brusquement, les sourcils froncés, et Joanne vit immédiatement qu’elle avait eu raison de venir. Les traits de son visage étaient tirés, mais ses yeux semblaient regarder à moitié dans le vide. Il était déjà raide, et Joanne n’aurait pas été étonnée d’apprendre qu’il avait déjà vomi une ou deux fois. ”Qu’est-ce que tu fous là, toi ?” Joanne se força à ne rien laisser paraître. Elle savait qu’elle ne pouvait pas dire à George qu’il l’avait appelée sans le vouloir, il verrait ça comme une moquerie. Non, elle allait devoir la jouer finement si elle souhaitait éviter un scandale. ”Je voulais juste m’assurer que tout allait bien.” Elle tenta un sourire patient et compréhensif mais son estomac se contractait douloureusement. Elle leva les yeux vers le barman, remarquant pour la première fois qu’il avait posé un verre d’eau sur le comptoir. Elle lui souffla un remerciement silencieux, espérant seulement qu’il n’allait pas aggraver la situation. Il devait avoir l’habitude des clients bourrés, mais bourrés et violents peut-être pas.

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Bonaventure Dell
Bonaventure Dell
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nombre de rps : 6
Date d'inscription : 19/03/2021

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MessageSujet: Re: Un dernier pour la route !    Un dernier pour la route !  EmptyDim 18 Avr - 10:00



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@Joanne W. Bertram


Quand la jeune femme s’était dirigée vers eux, Bonaventure s’était empressé de faire disparaître la bouteille de jus de graine de moutarde et de planquer le verre qu’il était en train de préparer sous le comptoir. Car autant il trouvait ça marrant de faire dégobiller les clients bourrés ni vu ni connu, autant si ça venait à se savoir ça pourrait lui attirer de sacrés ennuis.  Aussi se contenta-t-il d’essuyer les verres en souriant à la nouvelle venue, observant la suite des opérations. Il ne s’inquiétait pas de ce que pourrait dire le poivrot vissé sur son tabouret,    car dans son état il y avait peu de chance qu’il comprenne quoi que ce soit à ce qui était en train de se passer. Mais que sa femme soit venue le chercher, c’était plutôt une bonne idée, au moins ça éviterait à Bonaventure de se demander ce qu’il devrait faire de lui au moment de la fermeture. Car ce n’était pas la première fois qu’elle passait le récupérer, et il l’avait aidée plus d’une fois à le transporter jusqu’à sa voiture et à l’installer sur le siège passager.

Pour l’instant elle tentait une approche prudente, qui rappelait à Bonaventure les reportages animaliers où le soigneur avance précautionneusement vers le puma endormi, la fléchette bien plantée dans le cul, afin de s’assurer qu’il ne va pas se faire bouffer sur un malentendu. On sentait qu’elle n’en était pas à son premier puma, et cette constatation le rendit triste. L’autre répondit avec agressivité, et il s’en fallut de peu pour que Bonaventure ne lui adresse une remarque bien sentie, qui aurait probablement commencée par un non mais hey dis donc, quelque chose dans ce goût-là.
Ce qui l’avait retenu de recourir à de telles extrémités, c’était la voix de son cousin, dans sa tête, qui lui intimait l’ordre d’arrêter de se mêler des affaires qui ne le regardaient pas. Dans son esprit cette voix appartenait à un gros chat noir en queue-de-pie perché sur un grand-bi, et qui klaxonnait furieusement à chaque fois qu’il estimait que Bonaventure allait dire une connerie, presque en continu donc. Pourtant il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de son cousin : ce poil échevelé, cet air constamment exaspéré ne laissait pas place au doute. Sans compter qu’il lui était apparu pour la première fois une semaine à peine après qu’ils aient emménagés ensemble. Jusqu’ici le chat-James, ou le Chames comme il aimait à l’appeler, avait toujours été de bon conseil. Bonaventure ne lui suivait pratiquement jamais, mais vu les merdes qui lui tombaient dessus avec une constance toute hélvétique, il en avait déduit qu’ils ne devaient pas être trop mauvais. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il décida d’écouter le Chames et de rester en retrait, au moins pour l’instant. Et au lieu d’interférer dans la discussion, il s’adressa poliment à la jeune femme, en essayant de lui communiquer par son regard son indéfectible soutien, regard qui lui aurait sûrement fait changer de trottoir s’il lui avait été adressé dans une ruelle sombre, mais au vu des circonstances actuelles ça passait.

« Vous vous souvenez du temps où Arsenal faisait peur, et pas rire ? La dernière fois j’avais douze ans je crois. »

D’une subtile diversion, il attira l’attention du mec bourré vers l’écran mural qui rediffusait un match de foot, et tandis qu’il y portait un œil vitreux, il en profita pour glisser les clefs de la voiture directement dans la main de la blonde. Déjà le type s’était lassé du foot et il réclamait un autre verre. Bonaventure interrogea sa femme du regard. Comment voulait-elle procéder ? Avait-elle réussi à récupérer les sièges de la Punto après l’accident de la dernière fois ? Ce coup-ci, il lui laissait l’initiative, assurant le rôle du support et complice. Pour l’instant le Chames ronronnait paisiblement.

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Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: Un dernier pour la route !    Un dernier pour la route !  EmptyVen 30 Avr - 22:29



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@bonaventure dell



Joanne jetait des coups d'œil inquiets en direction de George mais sans oser le fixer trop longtemps. Il était vite irritable quand il était bourré, encore plus qu’à l’accoutumée, et Joanne n’avait aucune envie que le reste du pub ne le voit en action. C’était déjà suffisamment dur pour elle de le vivre en privé, elle tenait absolument à éviter une scène en public en prime. L’accueil que son mari lui avait réservé ne présageait rien de bon, mais Joanne se força à garder une voix aussi calme qu’elle le pouvait. Elle savait qu’il pouvait réagir à n’importe quelle trace d’émotion. De la peur ? Tu arrêtes de chouiner, oui ? De l’agacement ? Roh, ça va, lâche moi, tu me fais déjà suffisamment chier à la maison. De l’impatience ? Personne ne te retient, tu n’as qu’à te casser. Habituellement plutôt maîtrisé en public, George devenait une toute autre personne quand il avait bu. Quand il était ivre, Joanne retrouvait le mari qu’elle avait découvert ces derniers temps. Celui qui la méprisait, qui la rabaissait, et qui passait ses nerfs sur elle dès qu’il en avait l’occasion. C’était ce George là qu’elle essayait de cacher, sans pour autant bien comprendre pourquoi elle tenait encore à protéger sa réputation. La force de l’habitude sans doute. Elle vit George lever les yeux vers la télé en entendant le barman commenter le match et elle fronça les sourcils, surprise. Elle mit une seconde à comprendre que le bartender avait attiré l’attention de son mari sur la télé volontairement pour lui donner les clés de sa voiture. Joanne laissa échapper un soupir de soulagement en attrapant les clés pour les cacher dans son sac, juste avant que George ne baisse à nouveau les yeux sur le comptoir. Elle lança un nouveau merci silencieux au barman, soulagée de voir qu’elle avait au moins un allié dans l’histoire, et rassurée de voir qu’il n’était pas irresponsable. Il était sans doute un peu original, mais il n’aurait pas été assez fou pour laisser George repartir en voiture. Maintenant qu’elle avait récupéré ses clés de voiture, il allait falloir faire preuve de calme pour s’en sortir sans embûches. Il fallait surtout éviter de le brusquer, mais il allait aussi falloir lui faire comprendre qu’ils devaient partir. Et malgré toutes les années d'entraînement, Joanne n’avait pas encore trouvé de technique efficace pour se sortir de ces situations, elle finissait toujours par le payer, quoi qu’elle fasse. Elle se pencha doucement vers son mari, retenant une grimace écoeurée à l’odeur d’alcool et de vomi qu’elle pouvait sentir sur lui. Il était presque dans un pire état qu’elle ne l’avait imaginé. ”Tu as passé une bonne soirée ?” souffla-t-elle d’une voix aussi douce qu’elle le pouvait. ”Je passais une bonne soirée jusqu’à ce que tu arrives.” Les lèvres pincées, Joanne détourna le regard une seconde mais sans oser se tourner vers le barman pour observer sa réaction. Que devait-il penser d’eux ? Peut-être s’imaginait-il qu’ils s’étaient disputés ce soir là, et que George était venu noyer sa colère ici. Elle savait en tout cas que quoi qu’il puisse imaginer, il était forcément loin d’imaginer la vérité. Joanne passa une main dans ses cheveux pour les éloigner de son visage avant de se tourner de nouveau vers son mari. ”Je suis désolée, mais le pub va bientôt fermer, et je me suis dit que ce serait mieux si je venais te chercher.” Elle jeta un regard rapide en direction du barman comme pour demander son soutien. Elle savait que le pub pouvait rester ouvert encore une bonne heure, mais elle espérait que George ne s’en rendrait pas compte. ”Et pourquoi est-ce que je voudrais rentrer ? Je suis très bien ici.” George pencha dangereusement sur son siège au milieu de sa phrase et Joanne se retint de s’approcher pour le retenir. Elle savait que George aurait réagit instinctivement, et elle voulait éviter de provoquer une réaction trop viscérale devant le reste du pub. Elle avait appris à traiter son mari comme un animal sauvage quand il était dans cet état, une bête qu’il valait mieux ne pas brusquer sous peine d’y perdre un doigt. Voire plus.

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